La Gélinotte des Bois : Biologie – Éco – Éthologie
Cette œuvre est le fruit de toute une vie d’homme des bois et de chercheur, résultat d’observations méthodiques et minutieuses. Elles ont été concrétisées dans des carnets de notes prises sur le vif, ainsi que des fiches spécialement conçues et utilisées pour des points clés, tel que : le régime alimentaire, la reproduction, la prédation. La durée de la recherche (35 ans) et le nombre important des relevés ont permis de déboucher sur des constats parfaitement démontrés. Jean SCHATT peut expliquer les attitudes comportementales d’un oiseau plutôt difficile à observer, et reconnu comme assez secret. Il ouvre des aspects mal connus de l’écologie et de l’éthologie de l’oiseau. En tout cela, il est un novateur. Ancien chargé de mission dans le cadre de l’enquête nationale sur les Tétraonidés. Ancien chargé de la formation professionnelle sur la Gélinotte des bois, pour les personnels techniques de l’ONF de Franche-Comté et des Vosges. Intervenant dans les colloques sur le Grand Tétras, nationaux et internationaux. Ancien chargé de mission dans le cadre de la réintroduction de la Gélinotte : Parc naturel régional des Vosges du Nord et Parc national des Cévennes, Jean SCHATT a déjà publié un certain nombre d’articles : Revue forestière française (1981 et 1991), Revue ornithologique ALAUDA, 1991 à 1995, Rencontres jurassiennes, 1997. Cet ouvrage reprend les thèmes déjà traités, mais surtout y ajoute et développe ceux restés en attente sur l’écologie et l’éthologie de l’oiseau. L’auteur fait des comparaisons avec les publications les plus proches géo-climatiquement. Il termine par des propositions de mesures précises, en vue d’essayer de stopper le processus alarmant de régression, car Jean SCHATT estime qu’un certain nombre de mesures prises sont inadaptées et d’autres absentes. Dans cet objectif, il fait un parallèle avec la poule du Grand Tétras. Son expérience multiple de naturaliste, chasseur et piégeur, enfin forestier de terrain, lui permet d’avoir une vue élargie sur le sujet. Jean SCHATT est malheureusement pessimiste et l’avait annoncé officiellement dès 1995/97, il y a 20 ans déjà.