Casino programme des conférences 2019

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LE CASINO salle « Le WOODS »

Programme des conférences

Programme des conférences lors du festival :

Vendredi 10 MAI 2019

à 18H30GRUNDMANN Emmanuelle « Japon : la nature espiègle et enchantée »

Samedi 11 MAI 2019

à 10H30 : GIRARD Louis  « Des insectes et des fleurs, la quête du nectar »

à 14H00 Attention au Cinéma : BOUGRAIN-DUBOURG Allain « De l’état des lieux de la biodiversité à la condition animale »

à 17H00 : NEYROUD Michel « Vivre nomade dans la taïga sibérienne »

à 18H30 : GUENROC Guy « Marche pour les arbres« 

Dimanche 12 MAI 2019

à 10H30 : BOUCHET Dylan « A la découverte des reptiles du Maroc »

à 14H30 : GUILLET Jean « La quête de la gelinotte des bois »

à 16H30 : VINCENT Nicolas « Quenotte (une histoire des rongeurs)« 

(Accès au portfolio de chaque intervenant en cliquant sur le nom)

Liste complète des exposants 2019 page « actualités » au lien suivant : Exposants 2019

Nicolas VINCENT

Nicolas VINCENT

Conférencier

Biographie

Issu d’un parcours scientifique, Nicolas VINCENT-MORARD s’engage rapidement à l’Observatoire de la lèbe (01) pour faire partager sa passion et ses connaissances en Astronomie. Titulaire d’un diplôme universitaire d’Astrophysique, il aime la vulgarisation. Passionné de zoologie et de botanique, il travaille à la rencontre des sciences, de l’histoire et des connaissances. Il développe des cycles de conférences et intervient pour de nombreux événements (après-midi de science au Théâtre de Bourg en Bresse, Musée de Lochieu, Conférences des étés de Montpellier, …). Il quitte l’Observatoire au moment où celui-ci recentre son activité. Nicolas poursuit un temps, ses conférences avec « Des histoires pour Savoir ». Il change ensuite d’orientation et se consacre pleinement à son autre démon : la musique. Fervent admirateur de Jean-Claude AMEISEN auteur de l‘émission « sur les traces de Darwin » sur FRANCE INTER, Nicolas reprend l’envie de partager la complémentarité de ses connaissances, l’environnement de l’homme ne faisant qu’un.

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Conférence

Quenotte (une histoire des rongeurs)

« stratège, ingénieur en génie civil, fin tacticien, … une affaire de quenottes?  »
Entre science , mythologie et littérature cette conférence retrace l’ histoire compliquée des hommes et des rongeurs, et les trésors d’ingéniosité de ces derniers pour conquérir le monde !

 

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Michel NEYROUD

Michel NEYROUD

Conférencier

Biographie

Géographe, cartographe & documentariste, je suis né en 1958 à Nantua. Professeur en Collège, je m’intéresse depuis 2007 aux communautés en marge plus ou moins visibles d’Asie septentrionale. D’un à trois mois par an dans les steppes, taïgas et toundras de la Mongolie et de la Sibérie en été comme en hiver, j’aime vivre la vie rude et simple de communautés isolées loin des villes et du dernier village : chercheurs d’or et mineurs de jade clandestins des Sayans mongols, éleveurs mongols en steppe, archéologues mongols en mission, gens des décharges d’Ulaanbaatar, Russes de la taïga, Bouriates des villages de la Sibérie orientale, Évenks des montagnes du Baïkal, Évènes de la taïga iakoute et Khanty de l’Oural polaire. Je participe aux travaux collectifs en campement, partage mes images avec mes hôtes et aime revenir donner le film ou le livre. Tisser des liens amicaux et les aider matériellement restent deux objectifs prioritaires pour revenir vivre d’autres aventures. Je travaille aussi sur les mémoires des répressions staliniennes. Actuellement, je poursuis une comparaison des rapports à l’espace de communautés d’éleveurs de rennes en toundra des monts de Verkhoïansk (République de Iakoutie) et du district autonome de Iamalo-Nénètse du nord-ouest sibérien. La cartographie, la photogrammétrie, la géovisualisation 3D mais aussi le documentaire sont mes outils publics de mise en partage de ces vies lointaines et oubliées.

Conférence

 Vivre nomades dans la taïga sibérienne (Fédération de Russie)

La singularité de l’élevage de rennes en Fédération de Russie est d’abord expliquée avec une présentation géographique des petits peuples indigènes du Nord dans le contexte de la transition post-socialiste et du changement climatique. Leur dispersion, leur fragilité, mais aussi leur formidable adaptation à des milieux hostiles (taïga, toundra) sont évoquées aussi par le recours à une cartographie 3D originale, qui met en valeur la grande mobilité de ces acteurs hyper-spatiaux. Une approche participative semble un système gagnant-gagnant avec les micro-communautés des rennes souvent sous-exposées ou sur-exposées médiatiquement. Le documentaire « Palatka, une vie simple » (30 minutes) donne à comprendre la vie d’une famille de pasteurs de rennes en taïga dans les monts de Verkhoïansk (République de Iakoutie). Enfin, sera présenté un portfolio, Grisha, ma vie au troupeau , que j’ai donné en livre imprimé à une autre famille d’éleveurs du Tompo iakoute. Les moyens de transport, les rennes, les hommes, le campement et la nourriture sont expliqués.

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Michel NEYROUD

Danièle MIGUET

Danièle MIGUET

Sortie Nature – Lectrice

Biographie

Depuis deux ans, Danièle MIGUET, présente « BÊTES DE TEXTES », une lecture-spectacle engagée dans différents lieux en France: médiathèques, festivals, associations militantes,musées,…
Docteur es Lettres, elle réunit ici deux de ses passions: la littérature et les animaux et aborde la cause animale, dont elle est une militante, avec une approche originale en puisant expériences et ressentis dans des textes de grands auteurs, français ou étrangers. Émotion garantie!
Ses racines familiales en Haut-Bugey ont profondément influencées son amour de la nature et des animaux et l’ont très tôt sensibilisée à la souffrance animale.
« BÊTES DE TEXTES »en dénonçant la violence des hommes envers les animaux aide chacun à une salutaire prise de conscience pour changer de regard sur le monde animal et évoluer dans sa connaissance environnementale. Danièle MIGUET a fait sienne la parole d’un auteur qu’elle admire particulièrement, Jean-Baptiste Del Amo, lorsqu’il affirme: « la littérature n’est pas là pour nous dorloter! ».

Lectrice - Sortie nature (dans le Parc)

BÊTES DE TEXTES

Lecture de textes littéraires axée sur les rapports hommes-animaux.

Emmanuelle GRUNDMANN

Emmanuelle GRUNDMANN portrait

Emmanuelle GRUNDMANN

 Conférencière

Biographie

Haute comme trois pommes, je voulais déjà être éthologue ou plutôt primatologue. Mes rêves étaient amazoniens, riches en couleurs, en sons, en odeurs. Finalement, mes pas (et études) m’ont menée à Bornéo. Si la découverte des orangs-outans fut magique, je réalisais alors à quel point la déforestation était en train de dévorer leur environnement, la forêt. Partout, à perte de vue, il n’y avait plus que des squelettes d’arbres carbonisés et d’immenses plantations de palmiers à huile. En voyant ce désastre, j’ai compris qu’il fallait informer, ouvrir les yeux du plus grand nombre sur ce crime contre la biodiversité en marche, avant qu’il ne soit trop tard. Protéger la forêt, les forêts, mais aussi les océans, les déserts et tant d’autres écosystèmes, c’est prendre une assurance vie pour notre futur et celui de nos enfants et petits enfants.

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Conférence

Japon: la nature espiègle et enchantée.

Au Japon, la nature ne s’oppose pas au monde humain et non seulement les frontières entre domestique et sauvage n’existent pas mais la culture est soluble dans la nature. C’est peut-être pour cela que c’est le dernier pays des rêves comme le note l’anthropologue Alan Mcfarlane. Resté isolé du reste du monde durant deux siècles jusqu’en 1854, le Japon est un pays pétri de paradoxes et de contrastes. Un archipel étonnamment insaisissable et secret, vivant dans un monde habité d’esprits (des kamis) et de yokaïs, des êtres surnaturels tantôt espiègles ou sinistres appelés également des mononoke. Ici, les montagnes comme les arbres, les rivières, les animaux ou les herbes abritent ces esprits et il convient de les honorer. Non par peur de sanctions divines mais pas respect, par rituel. Trois claquements dans les mains, une centaine de yens et on peut continuer son chemin. Intelligents, braves mais pas omniscients, les kamis forment un monde parallèle, imperceptible. Ce n’est pas un monde fini et idéal façon paradis, ils sont juste ici, là et partout, au cœur d’une civilisation japonaise sensible, espiègle et enchantée. Un paysage culturel magique qui ne se rencontre que dans les contes de fées et la poésie de John Keats ou de William Yeats. Néanmoins, le paradoxe n’est jamais loin et si la forêt abrite moult kamis, elle est aussi partout coupée et remplacées par de vastes monocultures de cryptomérias destinés notamment à la fabrication de baguettes jetables. Le printemps annonce l’évènement le plus adulé des japonais: la floraison des cerisiers. « La vérité est beauté, la beauté vérité » disait Keats, et l’esthétisme est l’un des pivots de la société nippone. Mais l’instant s’évanouit sans cesse et afin d’éviter que le rêve s’évapore, on photographie. Quelques pixels pour tétaniser le présent, quand autrefois, les pinceaux immortalisaient ces instants.
Partons explorer ces liens surprenants et passionnants….
Emmanuelle GRUNDMANN Japon cerisiers
Emmanuelle GRUNDMANN Japon cerisiers

Jean GUILLET

Jean GUILLET

Photographe

Biographie

Né à Marseille en 1947, numéro cinq d’une famille de sept enfants, je fus le seul à ne pas me destiner à des études supérieures.
J’ai découvert la montagne en 1956 dans la vallée de Vallouise où nous passions toutes nos vacances dans le chalet familial et très vite, j’ai su que c’est là-haut que je vivrais. À quinze ans, mon plan de bataille était fait : je serais guide de haute montagne et moniteur de ski. Après un service militaire dans les chasseurs alpins, une formation à l’ENSA (école nationale de ski et alpinisme), je travaille de nombreuses années comme moniteur guide.
C’est ainsi que je m’intéresse à la faune. Et plus particulièrement, aux conditions de vie mystérieuses et peu connues de la gelinotte, et leur présence proche de chez moi ont piqué ma curiosité. Je décidais de me lancer dans LA QUÊTE DE LA GELINOTTE DES BOIS ne sachant pas à cette époque qu’une passion grandissante voire boulimique allait m’entrainer dans une si belle aventure. Vingt et un ans plus tard je décide de partager un témoignage écrit et photographique de cette expérience avec mes amis, et les amoureux de nature sauvage. La suite dans le livre …

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Livre et conférence

 » La quête de la gelinotte des bois  »
Venue du fond des âges la gelinotte des bois a trouvé les ressources pour survivre aux nombreuses difficultés et obstacles rencontrés dans ses errances. Relique de l’ère glaciaire elle vit encore de nos jours dans des forêts de l’est de la France et plus fréquemment en montagne ou elle trouve encore les conditions nécessaires à ses besoins. Particulièrement gourmande elle se nourrit, de baies, de graines, de bourgeons, de chatons et bien d’autres friandises. Elle est un emblème de la diversité, et c’est là que commencent pour elle les difficultés. Les besoins toujours plus grands de l’industrie du bois engendrent une sylviculture moderne, ou la monoculture du tout pin, ou tout sapin est de rigueur ; bref le contraire de ce qu’il faut pour les conditions vitales de nos tétras forestiers, et tout particulièrement de la gelinotte. Comme ses cousins tétras, elle disparaît de nombreuses forêts victime de la modification de son habitat originel. La déprise agricole de ces cinquante dernières années, a dans quelques très rares régions de régions de France, fait resurgir des milieux favorables ou dame gelinottes semble se plaire. Son habitat dans les sous-bois épais, sa monogamie, sa reproduction discrète et calme, et son extrême sauvagerie, en font d’après le photographe Suisse « Claude Morerod » le sujet le moins photographié des Alpes.

Guillet Jean Livre

Galerie

 La quête de la gelinotte des bois

Guy GUENROC

Guy GUENROC Portrait

Guy GUENROC

Conférencier

Biographie

Je suis issu d’une famille d’agriculteurs et j’avais un frère menuisier. Je suis père de trois enfants grands voyageurs dont je partage l’énergie. Ma relation aux arbres, très ancienne, a pris une autre dimension à l’issue d’un engagement volontaire au sein de l’ONG « Chico Mendes Reforestation »
Après une carrière professionnelle de 40 années dans le secteur de l’économie sociale et solidaire je me suis mis en marche sur des chemins de liberté, de simplicité et de réflexion sur ma vie et la vie collective.
Mon cheminement est physique et intellectuel :
– la marche permet de mettre en éveil nos cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher.
– la marche offre aussi du temps pour réfléchir, analyser, échapper aux carcans et imaginer de nouvelles traces …
Je souhaite partager ces expériences de marche et de réflexion, dans ce but :
– j’ai écrit deux livres « aller plus loin » paru en 2018 en autoédition et « la marche pour les arbres » en cours d’édition.
– j’ai réalisé un expo photo « nos amis les arbres »
– j’anime des conférences sur les thèmes de la marche, de la reforestation et des arbres
J’ai d’autres projets de marche et d’engagement.

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Conférence

 La marche pour les arbres

Après une expérience de volontariat au sein de l’ONG « Chico Mendes Reforestacion » à Cantel au Guatemala j’ai imaginé marcher pour les arbres en Suisse et en France au printemps 2016. Cette « marche pour les arbres » de 1723 km m’a permis de porter le débat dans une trentaine de communes sur les arbres au Guatemala et dans les villes et régions traversées.
Les nombreuses rencontres et autres marches : « pour les bois » et « pour la forêt » sont des expériences de terrain dont je témoigne au cours de conférences.
J’aborde des aspects très larges de notre relation aux arbres puisque, discrètement, ils assurent de nombreuses fonctions essentielles au bien être et à la vie des hommes.
Marcher au long cours pour les arbres est un acte militant qui invite à leur porter un regard empathique et respectueux.
Mon point de vue est étayé par des expériences, des lectures, des échanges avec des spécialistes et des observations des réalités de terrain (bonnes ou mauvaises) dans toutes les régions traversées.

Louis GIRARD

Louis GIRARD

Conférencier

Biographie

Ancien professeur de SVT dans les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles

Occupe activement sa retraite à des photos de nature (plante, champignons, oiseaux, insectes).

Élabore des diaporamas avec ses photos personnelles qu’il présente en conférence dans des associations de naturalistes de la région lyonnaise, de l’Ain, de la Loire, du Jura.

Quelques thèmes de ces conférences : le gui, les plantes invasives, les plantes grimpantes, les galles des végétaux, insectes et fleurs ou la collecte du nectar et du pollen …

Conférencier

Des insectes et des fleurs, la quête du nectar

L’arrivée du printemps se note par les premières floraisons de nos jardins qui nous sortent d’un hiver toujours trop long. C’est aussi à cette période, que les abeilles domestiques, mais aussi d’innombrables abeilles sauvages  et bien d’autres insectes, viennent butiner les fleurs qui leur offrent une vraie friandise : le nectar. En même temps, le plus souvent involontairement, les insectes transportent le pollen de fleurs en fleurs assurant ainsi un service irremplaçable : la pollinisation. Récompense et service rendu, deux actes complémentaires de la relation fleurs/insectes.
Mais dans ce paysage idyllique, tout comme dans la savane où les lions guettent les antilopes, des prédateurs guettent les insectes butineurs.

images Axel

Dylan BOUCHET

Dylan BOUCHET

Photographe

Biographie

Je suis photographe amateur.

J’ai déjà exposé une dizaine de fois, dans des mairies, restaurants, office de tourisme de ma région, ainsi qu’avec mon club «Passion Photo 38» à Renage (38) avec qui j’expose chaque année depuis 4 ans.

Cette année nous avons eu le plaisir de partager notre exposition avec Ambre de l’Alpe, Yannick Lenoir, Patrick Jacquet et 20 autres excellents photographes.

J’ai aussi eu la chance d’exposer au Festiv’Art de Montbéliard en 2017 aux côtés des talentueux Fabien Dal Vecchio, François Rémy, Onodrim, …

J’ai exposé, en septembre 2018, lors des Rencontres de la Photographie de Chabeuil (26), un festival d’un niveau vraiment excellent et très diversifié, avec entre autres, William Ropp, Nicolas Orillard-Demaire, …

J’utilise l’art de la photographie pour faire connaître des animaux qui me passionnent et qui ne mérite pas leur mauvaise réputation, les reptiles, et tout particulièrement les serpents.
C’est donc à travers les festivals, expositions, conférences, passages à la radio que je m’efforce de toucher le public.

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Conférence

Á la découverte des reptiles du Maroc

Vous comprendrez comment on peut faire de la photographie de reptiles tout en respectant le bien-être de l’animal. Je vous invite à découvrir quelques animaux Marocains, et plus précisément les reptiles. Je vais vous parler des différentes espèces que l’on peut rencontrer, leurs mœurs, …
Vous pourrez aussi découvrir quelles sont les techniques que j’utilise pour les photographier, mais aussi pour les trouver.

 

Galerie

Sur les terres de Déesse Cerastes

Les photos en plan serré permettent au spectateur d’imaginer le point de vue du reptile … ou de sa proie.
Inversement, les plans larges permettent de s’imaginer le monde, l’environnement dans lequel évoluent ces reptiles.
Ici, je joue sur le ressenti du public, j’aime les faire hésiter, naviguer entre d’un côté, la part bestiale, primitive, et effrayante de l’animal, et de l’autre la beauté qu’il en découle, les couleurs, les formes et surtout la force de leur regard.
Le but de cette exposition n’est pas forcément de soigner des phobies, mais au moins de faire connaître ces merveilleux animaux, casser les mythes et «raconter» leur vie pour mieux les comprendre et les tolérer

Allain BOUGRAIN-DUBOURG

Allain Bougrain-Dubourg Portrait

Allain BOUGRAIN-DUBOURG

Parrain du Festival-Nature-Ain 2019

Président de la LPO – Conférencier au festival 2019

Message d'Allain Bougrain-Dubourg

Alors que l’IPBES (collectif de scientifiques du monde entier) vient de nous rappeler combien la biodiversité agonisait, le temps d’agir est venu. Le Festival Nature Ain d’Hauteville-Lompnes s’inscrit pleinement dans la nécessité de sauver le vivant dont nous dépendons.

En montrant la beauté et la fragilité de la nature, il invite chacun d’entre nous à s’investir pour que vive la vie.

J’ai la conviction que le mépris porté par certains à l’égard de la biodiversité s’apparente à un crime contre l’humanité tant il est vrai que nous ne survivrons pas à sa disparition.

Bravo au Festival pour l’espoir qu’il fait rayonner dans nos consciences.

Biographie

Allain Bougrain-Dubourg, president de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Oiseaux en papier-maché créés par Grégoire Bonin. Réserve naturelle du Lilleau des Niges. Fier d’Ars. île de Ré. Charente Maritime. France.

Il fait partie de la famille Bougrain-Dubourg, originaire de Couesmes en Mayenne. Il est le fils de Patrice Bougrain-Dubourg (1920-2010), qui fut résistant puis député de Saône-et-Loire après la Libération, et de son épouse, née Edmée Bouire de Monier de Beauvallon, et le petit-fils du général Bougrain.

Il découvre la nature sur l’île de Ré où sa famille a une maison de vacances, et au Museum d’histoire naturelle de La Rochelle, étant pensionnaire au lycée Eugène-Fromentin durant sept années.

Passionné par la vie animale, il devient à douze ans le correspondant pour La Rochelle du club des Jeunes Amis des Animaux (J.A.A.) fondé par Jean-Paul Steiger (1943-2011); à cette époque, il est surtout passionné par les reptiles.

À dix-huit ans, au lendemain de ses études, il donne des conférences dans les écoles. Lauréat de la Fondation de la Vocation en 1969 et parrainé par Jean Rostand, il parcourt la France pendant six ans (de 1968 à 1974) pour présenter une exposition itinérante, le Pavillon de la Nature, qui vise à réhabiliter les animaux mal-aimés (reptiles, rapaces, puants, etc.).

À partir de 1973 il devient chroniqueur à la télévision sur ses sujets de prédilection, dans les émissions pour la jeunesse: 1,2,3, en piste, les mercredis de la jeunesse (avec Dorothée au printemps 1974), Un sur cinq (de septembre 1974 à 1978, sur Antenne 2); il rejoint l’émission Des animaux et des hommes en 1976 et mi-fugue mi-raison (les mercredis soirs de 1978 à 1980).

Dans les années 1980, il sera chroniqueur radio sur Europe 1 dans l’émission de Michel Drucker, Studio 1.

Le 7 avril 1981 son film documentaire Autopsie d’un sacrifice précède un débat sur la vivisection dans l’émission Les Dossiers de l’écran.

À partir de 1982 il produit lui-même des émissions : Terre des bêtes (le mercredi après-midi sur Antenne 2 de janvier 1982 à juin 1987), puis Entre Chien et Loup à partir de la rentrée 1987 (enregistrée en public, diffusée le samedi en fin d’après-midi, avec Laurent Cabrol et Michel Drucker comme chroniqueurs). En 1988, il crée l’émission Animalia diffusée le samedi et qui sera supprimée par la direction de France 2 en 1996.

Il est producteur-présentateur de l’émission Au nom de la faune (2000 à 2003) sur la chaîne Animaux, et producteur-réalisateur au sein de la société Nature Productions dont il est administrateur.

De septembre 2011 à juin 2014, il fait équipe avec la philosophe Élisabeth de Fontenay pour présenter l’émission de radio Vivre avec les bêtes sur France Inter.

De 1977 à 1981, il est chargé de mission pour la protection animale auprès de Pierre Méhaignerie, ministre de l’Agriculture.

Parallèlement, il est président de la Ligue pour la protection des oiseaux, association nationale reconnue d’utilité publique, depuis 1986.

Il devient vice-président de l’observatoire des marées noires en 2000, membre du Conseil national du développement durable, membre du conseil scientifique du parc naturel régional du Queyras, administrateur de l’école de chiens guides d’aveugles de Paris depuis 2004, conseiller auprès d’Océanopolis, coprésident du comité de rénovation du parc zoologique de Vincennes, administrateur du Muséum national d’histoire naturelle depuis 2006.

Depuis 2010, il est membre du Conseil économique, social et environnemental administrateur de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité.

En mars 1977, il réalise pour Antenne 2 à Blanc-Sablon au Canada le reportage dans lequel Brigitte Bardot lance un appel contre le massacre des bébés phoques. Il a participé en France à de nombreuses actions sur le terrain, en particulier contre la chasse : contre la chasse illégale au pigeon ramier pendant sa migration au col d’Organbidexka (Larrau – Pays basque) et au col de l’Escrinet (Ardèche), contre la chasse illégale de la tourterelle des bois au mois de mai dans le Médoc.

Une de ses dernières actions a été particulièrement médiatisée : en novembre 2015, Allain Bougrain-Dubourg, accompagné de journalistes, mène une opération dans les Landes pour libérer des pinsons pris aux pièges de braconniers présumés, la chasse aux pinsons étant interdite. Les chasseurs, qui se défendent de tout braconnage en invoquant la pratique de la chasse à l’alouette des champs qui elle est autorisée, interviennent, provocant une violente altercation avec Allain Bougrain-Dubourg et les journalistes. L’un des chasseurs, un homme armé d’une pelle et vêtu d’un slip a été l’objet de plusieurs détournements sur Internet. Les images de l’agression ont fait le tour du monde.

Lien internet :

Distinctions

Il a reçu de nombreuses distinctions : l’Ordre national du Mérite, décoration remise des mains de Jacques-Yves Cousteau (1989), par la suite Officier (1999) et la Légion d’honneur comme chevalier en 2005 puis officier en 2013.

Publications et filmographie

De 1982 à nos jours, Allain Bougrain-Dubourg effectuera de très nombreuses publications et de très nombreux films.
Voir la liste sur wikipédia lien .

Conférence du 11 Mai 2019 au Festival-Nature-Ain

Biodiversité état des lieux et condition animale

Le déclin de la biodiversité est avéré. Mais peut-on mesurer la disparition des espèces ? En comprendre les raisons ? Envisager une résilience ? C’est à ces questions qu’Allain Bougrain Dubourg répondra en soulignant la nécessité d’établir des relations plus respectueuses avec l’animal.