Cavalière et cinéaste, Marion aime particulièrement combiner ses deux passions : les chevaux et la nature. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est intéressée à la démarche que mettent en avant les communaux. Curieuse des relations fortes qui se tissent entre le cavalier et sa monture, c’est vers le documentaire qu’elle s’est dirigée. Après des études de cinéma, elle a suivi les enseignements de l’IFFCAM où elle a réalisé plusieurs films dont un moyen-métrage consacré à l’équithérapie dans un Institut Médico-Educatif : Les Chuchoteurs (Prix du jury jeune au Festival Regards Croisés de Nîmes, diffusé à partir de Juin 2017 sur la chaîne EquidiaLife). En 2015, elle co-réalise deux épisodes de la mini-série documentaire nature “Animaux d’ici” pour l’émission jeunesse Mouchig Dall de France 3 Bretagne. En 2016, elle participe à la production du long-métrage documentaire L’or Bleu du Rajasthan pour lequel elle réalise le making-of. Elle y participe aussi en tant que cadreuse.
En 2018, elle termine la réalisation d’ « Il était une fois dans l’ouest du Poitou », un documentaire de 52min avant d’embarquer sur L’Hermione, la frégate du 18è siècle, où elle tournera pendant un mois et demi, sur la vie du bord.

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Le Tombeau des épuisés (6′)

Ce film, tourné à bord de l’Hermione, la frégate du 18e siècle, relate l’histoire les oiseaux qui viennent se reposer ou s’échouer à bord.

Il était une fois dans l’ouest du Poitou (52′) de Maxence LAMOUREUX & de Marion FERNANDEZ

A suivre voir la fiche de Maxence LAMOUREUX

C’est au cœur de ma région natale qu’est l’Alsace que j’ai développé un attrait certain pour la nature et la faune qui y vit. Depuis mon adolescence, j’ai toujours été attiré par le monde de l’image et du cinéma, ce qui m’a donc conduit dans un premier temps à pratiquer la photographie naturaliste en amateur. Je n’ai cependant pas tout de suite privilégié ma passion dans mon cursus professionnel et me suis d’abord orienté vers la communication et l’infographie en faisant un DUT SRC (Services et Réseaux de Communication). Puis j’ai voulu me recentrer sur l’audiovisuel, en m’orientant vers une licence professionnelle formant au métier de reporter d’images (LP ATC TeCamTV), cette année au cœur des Vosges a été un véritable déclic et m’a permis de me reconnecter avec la nature. Suite à cela, j’ai eu l’opportunité d’allier nature et vidéo pour en faire mon futur métier en intégrant l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute) en 2015 avec le Master « Réalisation de documentaire animalier nature et environnement ». Ces deux années de master m’ont donc permis de réaliser mes deux premiers documentaires animaliers. À présent, je souhaite m’épanouir et montrer à travers l’image que la faune locale à toute sa place dans notre société et que l’on se doit de la préserver.

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Lueurs d’été, au fil de l’Ill*Wald (12′)

D’une rencontre entre Jérôme Fatalot, alors étudiant en master « Réalisation de documentaires animalier nature et environnement » à l’Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute, et la Ville de Sélestat, naît un projet : réaliser un film sur l’Ill*Wald, la réserve naturelle régionale, et sa biodiversité. « Lueurs d’été, au fil de l’Ill*Wald »… quelques mots qui retranscrivent toute la poésie et la beauté véhiculées par ce film qui présente l’Ill*Wald, sans artifice, au rythme apaisant d’une journée estivale dans cet espace de nature préservée. Laissez-vous porter, emporter, l’espace de quelques minutes, au cœur de la vie sauvage, au milieu des paysages magiques de la réserve naturelle.

Echilibru, dans la peau de l’ours (26′)

Chaque fin d’année, les ours dansent dans les villages des Carpates roumaines. Lors d’une fête ancestrale, les hommes revêtent des peaux d’ours et défilent dans les rues. Ils portent le courage de ce grand prédateur et se donnent la force d’affronter l’année à venir.

Dans ce pays où vit la plus grande population d’ours d’Europe, les hommes et les ours se côtoient depuis toujours. Les frontières entre leurs territoires se font aujourd’hui de plus en plus minces. Jusqu’à parfois se confondre…

Echilibru nous invite à imaginer un monde sans barrière, à l’aube d’un nouvel équilibre.

L’association Les amis de l’IFFCAM

Chacun des membres de cette équipe est issu de la douzième promotion de l’IFFCAM, Institut Francophone de Formation en Cinéma Animalier de Ménigoute. C’est lors de cette formation que nous nous sommes rencontrés. Venant de cursus divers nous avons fait de nos expériences un savoir en commun dans le but de réaliser ECHILIBRU.

Ces deux années de formation ont contribué à nous rendre autonomes sur la réalisation de nos projets personnels, chacun a pu y développer des compétences en matière d’écriture, de cadrage, de prise de son et de montage. Avec la mise en place de ce projet nous mettons en commun et en partage toutes nos expériences pour en faire un film qui nous ressemble. Pour ce film, nous sommes portés par la même sincérité et la même énergie que nous avons pu mettre dans nos projets personnels antérieurs. Une nouvelle aventure pour notre équipe !

L’association Les amis de l’IFFCAM est le support de nombreuses productions de films de promotions à la sortie de l’école. Composée d’anciens et d’actuels étudiants, elle aide à promouvoir ces projets. Également elle permet de constituer un réseau entre ceux qui effectuent leur master et ceux qui sont professionnels dans le but de faciliter les échanges entre les différents acteurs de ce réseau.

Depuis maintenant neuf ans, l’association promeut et diffuse des projets documentaires et environnementaux. Ces projets collectifs nous ont emmené à travers le monde. En Espagne, avec Le Lynx et la fraise, en Inde avec L’Or bleu du Rajasthan ou encore en Islande avec Macareux moine, le petit frère de l’Arctique.

Tous ces projets sont pour beaucoup d’entre nous le moyen de pouvoir mettre un premier pied dans le bain professionnel. Ils ont tous à cœur de mettre en avant des relations et problématiques environnementales actuelles. Ils portent en eux l’engagement de tous les étudiants dans leur réalisation.

Éric est auteur-réalisateur de documentaires depuis près de 20 ans, dans des domaines aussi varié que l’histoire, l’environnement, la science ou la culture. Ses documentaires ont été diffusés dans le monde entier, un certain nombre ont été primés en festivals. Il est à l’origine du documentaire « Le mystère des géants disparus » qu’il a co-réalisé avec Paul-Aurélien Combre. 

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 Le mystère des géants disparus (52′)

Après la disparition des dinosaures, la Terre a été peuplée pendant 60 millions d’années par des animaux géants étonnants. Quatre scientifiques réputés ont parcouru le monde sur leurs traces. Ils ont étudié notamment le Titanoboa, un serpent de plus de 12 mètres de long, le Balouchitère, un rhinocéros qui peut atteindre 8 mètres de haut et peser 20 tonnes, le Mégalodon, un requin gros comme un car et le Mégatherium, un paresseux géant aussi gros qu’un éléphant…

Voulant au départ entrer par « la grande porte » dans le monde du journalisme, je me révèle très vite déçu par le milieu : le sentiment d’injustice et la précarité qui attendent même les étudiants les plus brillants, mais également la superficialité des sujets traités (time is money). Me résignant finalement à passer une licence de géographie, je me met à sécher souvent les cours et à rester enfermer dans mon 9 mètres carrés Lillois afin de visionner des chefs d’oeuvre du cinéma, mais aussi beaucoup de documentaires environnementaux et animaliers. Une fois ma licence en poche, je pars pour l’Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute (Deux-Sèvres) : l’IFFCAM, afin d’étudier les techniques de réalisation de ce genre de documentaires.
Récemment sorti diplômé de l’école, j’ai finalement énormément appris, autant en techniques qu’en connaissances naturalistes. Persuadé que le cinéma animalier est une formidable opportunité de sensibiliser à la protection de la biodiversité, je m’étonne de voir souvent le genre enfermé dans des stéréotypes, des dogmes dictés par les chaînes de télévision. Je crois qu’un jeune cinéaste animalier doit s’efforcer de trouver de nouvelles manières de parler de la nature, notamment pour essayer de toucher un public plus large que les aficionados des festivals de cinéma animalier.
En plus de deux films d’études, j’ai réalisé deux formats assez courts sur les bécasseaux et les vautours en 2018. Pour ces petits films, j’ai mobilisé l’humour et la vulgarisation afin de faire découvrir ces oiseaux d’une façon différente, ils seront diffusés pendant le festival.

Bécasseaux, Tournepierres : Gangsters des plages ! (5′)

Dans le golfe du Morbihan, deux gangs squattent la plage à marée basse : les bécasseaux et les tournepierres. Imperturbables et déterminés, mieux vaut ne pas se mettre en travers de leurs affaires !

Vautours : la grande mêlée ! (6′)

Dans les gorges du Tarn se joue un nouveau match de Taupe 14. Aujourd’hui c’est un derby : l’équipe des vautours affronte l’équipe des moutons morts. Comme d’habitude, les vautours sont ultra favoris pour la victoire…

Marie Daniel et Fabien Mazzocco travaillent en duo depuis 8 ans. À leur actif, 13 films et plusieurs travaux en commun. Leur point de rencontre est la volonté de poser sur la nature un regard poétique et singulier, loin d’un formatage souvent induit dans le genre «documentaire animalier».

Après avoir suivi des études de biologie et d’écologie, Fabien rejoint l’IFFCAM, une école de cinéma animalier près de Poitiers. C’est dans cette école qu’ils se rencontrent avec Marie, qui de son côté, a une maîtrise en philosophie et un intérêt accru pour le documentaire de création.

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Des serpents dans nos têtes : (32′)

Est-ce parce qu’ils rampent? Ou bien parce qu’ils sont parfois venimeux? Ou est-ce notre héritage religieux qui fait des serpents des créatures terrifiantes? Si la réponse est loin d’être évidente, un constat l’est : nous sommes nombreux a en avoir peur, et certains sont même phobiques. En jouant de plusieurs formes filmiques, les réalisateurs interrogent sur le ton de l’humour la question de cette peur et tentent de démonter les idées reçues, si nombreuses au sujet de ces êtres malaimés. Serions-nous de « grands malades » à qui une cure de désintoxication serait plus que nécessaire? Peut-être!

A tous les étages, les milles et une histoire des haies : (32′)

Une haie, c’est une véritable autoroute pour d’innombrables animaux, un trait d’union vivant entre forêts, prairies et mares. C’est aussi un immeuble peuplé du ras du sol jusqu’aux plus hautes branches par des locataires de toutes sortes: hérisson, grenouille, pie-grièche, rossignol… Écoutez et regardez les mille et une histoires que racontent les étages fleuris et bruissants de vie de la haie champêtre.