C’est au cœur de ma région natale qu’est l’Alsace que j’ai développé un attrait certain pour la nature et la faune qui y vit. Depuis mon adolescence, j’ai toujours été attiré par le monde de l’image et du cinéma, ce qui m’a donc conduit dans un premier temps à pratiquer la photographie naturaliste en amateur. Je n’ai cependant pas tout de suite privilégié ma passion dans mon cursus professionnel et me suis d’abord orienté vers la communication et l’infographie en faisant un DUT SRC (Services et Réseaux de Communication). Puis j’ai voulu me recentrer sur l’audiovisuel, en m’orientant vers une licence professionnelle formant au métier de reporter d’images (LP ATC TeCamTV), cette année au cœur des Vosges a été un véritable déclic et m’a permis de me reconnecter avec la nature. Suite à cela, j’ai eu l’opportunité d’allier nature et vidéo pour en faire mon futur métier en intégrant l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute) en 2015 avec le Master « Réalisation de documentaire animalier nature et environnement ». Ces deux années de master m’ont donc permis de réaliser mes deux premiers documentaires animaliers. À présent, je souhaite m’épanouir et montrer à travers l’image que la faune locale à toute sa place dans notre société et que l’on se doit de la préserver.

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Lueurs d’été, au fil de l’Ill*Wald (12′)

D’une rencontre entre Jérôme Fatalot, alors étudiant en master « Réalisation de documentaires animalier nature et environnement » à l’Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute, et la Ville de Sélestat, naît un projet : réaliser un film sur l’Ill*Wald, la réserve naturelle régionale, et sa biodiversité. « Lueurs d’été, au fil de l’Ill*Wald »… quelques mots qui retranscrivent toute la poésie et la beauté véhiculées par ce film qui présente l’Ill*Wald, sans artifice, au rythme apaisant d’une journée estivale dans cet espace de nature préservée. Laissez-vous porter, emporter, l’espace de quelques minutes, au cœur de la vie sauvage, au milieu des paysages magiques de la réserve naturelle.

Echilibru, dans la peau de l’ours (26′)

Chaque fin d’année, les ours dansent dans les villages des Carpates roumaines. Lors d’une fête ancestrale, les hommes revêtent des peaux d’ours et défilent dans les rues. Ils portent le courage de ce grand prédateur et se donnent la force d’affronter l’année à venir.

Dans ce pays où vit la plus grande population d’ours d’Europe, les hommes et les ours se côtoient depuis toujours. Les frontières entre leurs territoires se font aujourd’hui de plus en plus minces. Jusqu’à parfois se confondre…

Echilibru nous invite à imaginer un monde sans barrière, à l’aube d’un nouvel équilibre.

L’association Les amis de l’IFFCAM

Chacun des membres de cette équipe est issu de la douzième promotion de l’IFFCAM, Institut Francophone de Formation en Cinéma Animalier de Ménigoute. C’est lors de cette formation que nous nous sommes rencontrés. Venant de cursus divers nous avons fait de nos expériences un savoir en commun dans le but de réaliser ECHILIBRU.

Ces deux années de formation ont contribué à nous rendre autonomes sur la réalisation de nos projets personnels, chacun a pu y développer des compétences en matière d’écriture, de cadrage, de prise de son et de montage. Avec la mise en place de ce projet nous mettons en commun et en partage toutes nos expériences pour en faire un film qui nous ressemble. Pour ce film, nous sommes portés par la même sincérité et la même énergie que nous avons pu mettre dans nos projets personnels antérieurs. Une nouvelle aventure pour notre équipe !

L’association Les amis de l’IFFCAM est le support de nombreuses productions de films de promotions à la sortie de l’école. Composée d’anciens et d’actuels étudiants, elle aide à promouvoir ces projets. Également elle permet de constituer un réseau entre ceux qui effectuent leur master et ceux qui sont professionnels dans le but de faciliter les échanges entre les différents acteurs de ce réseau.

Depuis maintenant neuf ans, l’association promeut et diffuse des projets documentaires et environnementaux. Ces projets collectifs nous ont emmené à travers le monde. En Espagne, avec Le Lynx et la fraise, en Inde avec L’Or bleu du Rajasthan ou encore en Islande avec Macareux moine, le petit frère de l’Arctique.

Tous ces projets sont pour beaucoup d’entre nous le moyen de pouvoir mettre un premier pied dans le bain professionnel. Ils ont tous à cœur de mettre en avant des relations et problématiques environnementales actuelles. Ils portent en eux l’engagement de tous les étudiants dans leur réalisation.