Hugo et Nathan. Nathan et Hugo. Les deux frères Braconnier parlent de leur passion d’une même voix. Ils sont tombés tous les deux dans la bassine de la nature dès leur plus jeune âge grâce à leurs parents, agriculteurs à Soudan (en Loire Atlantique). Chevilles ouvrières du Festival international du film ornithologique (Fifo) de Ménigoute, leur métier, c’est le cinéma animalier. En tant que cadreurs (à la caméra) essentiellement. Âgés aujourd’hui de 30 ans (Hugo) et 27 ans (Nathan), ils ont parcouru le monde, collaborant à des documentaires pour National Géographic, Arte ou France 5.

Et un jour, ils se sont dit qu’ils pourraient aussi parler de leur « chez eux ». De réaliser un film, scénario et images, dans un cadre qui est celui de leur enfance, à deux pas de la ferme familiale. Ce serait Fort Carac’terres. Ça tombait bien, il y a à Bougon un bocage préservé, alimenté en eau par des résurgences, sortes de puits naturels amenant le précieux liquide à jaillir, arrivant des entrailles de la terre. Ainsi naît la petite rivière Bougon, à quelques centaines de mètres du bourg éponyme

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Fort Carac’Terre (56mn)

Fort Carac’Terre, c’est l’histoire d’une terre capricieuse du bocage de Bougon. En adoptant le point de vue de la terre, nous partons à la découverte d’un milieu où se mêlent activités agricoles et vie sauvage. Le bocage a été forgé au fil des années par les agriculteurs pour répondre aux besoins de leur bétail. Les prairies nourrissent les vaches, les haies permettent de les parquer et les mares de les abreuver. Au rythme des humeurs de la terre, suivez la métamorphose de ce milieu, entre sécheresses et inondations, découvrez la diversité de ce paysage et de ceux qui l’habitent.