Maxence Lamoureux découvre le film nature en suivant la formation de l’école de cinéma animalier des Deux-Sèvres (IFFCAM).
En 2012, son premier film documentaire de 52 minutes, co-réalisé avec Arnaud Devroute, Des Grenouilles sur le toit est diffusé sur France 3 et est récompensé dans plusieurs festivals. Tout en poursuivant une activité de réalisation et d’enseignant de cinéma, il effectue un Doctorat de Sociologie à l’Université de Poitiers sur le monde du film animalier en France.
Soutenue en septembre 2015, la thèse obtient la mention « Très honorable ». Maxence continue à écrire et réaliser des films documentaires nature et société.
En 2016, il commence le tournage de D’autres terres plus douces, un road-trip de plus d’un an, puis ça sera Le Trio amoureux, produit pour Ushuaïa TV par Camera Lucida, consacré aux insectes pollinisateurs et à un programme de science participative du Muséum d’Histoire Naturelle.
En 2018, il termine Il était une fois dans l’ouest…du Poitou, un documentaire western sur les cowboys du Mais Poitevin.
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« D’autres Terres plus douces » (film de 60 min.)
De l’Estonie à l’Éthiopie, en passant par l’Ukraine, la Turquie et Israël, c’est un voyage initiatique à la rencontre de cultures diversifiées, d’hommes et de femmes dissemblables mais ayant en commun une certaine fascination pour le plus grand oiseau migrateur du continent européen : la grue cendrée, un symbole de liberté et de paix. Si elle se déplace librement, au gré de ses besoins, nous, humains, allons suivre le même parcours… sur terre, soit 6000 kilomètres environ. Sur notre route, une dizaine de frontières nationales avec, en toile de fonds, des réfugiés, des tensions politiques ou des conflits géopolitiques. Cette aventure au long cours révèlera qu’en s’inspirant de la nature, les hommes peuvent mettre en avant des idéaux de paix et de fraternité. Ce documentaire propose une leçon d’humanité dans un monde offrant un visage de plus en plus chaotique.
« Le documentaire français de cinéma le plus vu au monde est un film animalier : La Marche de l’empereur, réalisé par Luc Jacquet en 2004. Depuis la même année, l’Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute dispense les enseignements d’un diplôme « réalisation de documentaire animalier » de l’université de Poitiers. Le film animalier fut aussi un des principaux arguments de vente de certaines chaînes privées à partir du milieu des années 1980 et en ce sens en fut un des acteurs importants de leur développement. Ainsi le film animalier est un genre intégré à la culture occidentale et reconnu à travers son sujet principal : la faune sauvage. Pour mettre en image les animaux et réaliser ces films, des travailleurs de l’image se sont spécialisés
Acteurs du monde économique de la réalisation de film au sens large du terme, depuis l’œuvre de cinéma jusqu’à l’autoproduction, les cinéastes animaliers peuvent être vus à travers ce prisme. Plusieurs problématiques de leur activité ne leurs sont pas spécifiques : l’évolution de la production audiovisuelle et documentaire, le fonctionnement des réseaux, une partie de l’apprentissage technique et enfin la conception de leur métier entre travail artistique et artisanal. Mais une culture bien vivante et spécifique englobe les activités des cinéastes animaliers, avec ses oppositions de méthodes et d’idéologies, et qui rassemble grâce à l’outil que constitue l’image de l’animal. «