Né à Marseille en 1947, numéro cinq d’une famille de sept enfants, je fus le seul à ne pas me destiner à des études supérieures.
J’ai découvert la montagne en 1956 dans la vallée de Vallouise où nous passions toutes nos vacances dans le chalet familial et très vite, j’ai su que c’est là-haut que je vivrais. À quinze ans, mon plan de bataille était fait : je serais guide de haute montagne et moniteur de ski. Après un service militaire dans les chasseurs alpins, une formation à l’ENSA (école nationale de ski et alpinisme), je travaille de nombreuses années comme moniteur guide.
C’est ainsi que je m’intéresse à la faune. Et plus particulièrement, aux conditions de vie mystérieuses et peu connues de la gelinotte, et leur présence proche de chez moi ont piqué ma curiosité. Je décidais de me lancer dans LA QUÊTE DE LA GELINOTTE DES BOIS ne sachant pas à cette époque qu’une passion grandissante voire boulimique allait m’entrainer dans une si belle aventure. Vingt et un ans plus tard je décide de partager un témoignage écrit et photographique de cette expérience avec mes amis, et les amoureux de nature sauvage. La suite dans le livre …
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» La quête de la gelinotte des bois »
Venue du fond des âges la gelinotte des bois a trouvé les ressources pour survivre aux nombreuses difficultés et obstacles rencontrés dans ses errances. Relique de l’ère glaciaire elle vit encore de nos jours dans des forêts de l’est de la France et plus fréquemment en montagne ou elle trouve encore les conditions nécessaires à ses besoins. Particulièrement gourmande elle se nourrit, de baies, de graines, de bourgeons, de chatons et bien d’autres friandises. Elle est un emblème de la diversité, et c’est là que commencent pour elle les difficultés. Les besoins toujours plus grands de l’industrie du bois engendrent une sylviculture moderne, ou la monoculture du tout pin, ou tout sapin est de rigueur ; bref le contraire de ce qu’il faut pour les conditions vitales de nos tétras forestiers, et tout particulièrement de la gelinotte. Comme ses cousins tétras, elle disparaît de nombreuses forêts victime de la modification de son habitat originel. La déprise agricole de ces cinquante dernières années, a dans quelques très rares régions de régions de France, fait resurgir des milieux favorables ou dame gelinottes semble se plaire. Son habitat dans les sous-bois épais, sa monogamie, sa reproduction discrète et calme, et son extrême sauvagerie, en font d’après le photographe Suisse « Claude Morerod » le sujet le moins photographié des Alpes.