Allain BOUGRAIN-DUBOURG
Parrain du Festival-Nature-Ain 2019
Président de la LPO – Conférencier au festival 2019
Alors que l’IPBES (collectif de scientifiques du monde entier) vient de nous rappeler combien la biodiversité agonisait, le temps d’agir est venu. Le Festival Nature Ain d’Hauteville-Lompnes s’inscrit pleinement dans la nécessité de sauver le vivant dont nous dépendons.
En montrant la beauté et la fragilité de la nature, il invite chacun d’entre nous à s’investir pour que vive la vie.
J’ai la conviction que le mépris porté par certains à l’égard de la biodiversité s’apparente à un crime contre l’humanité tant il est vrai que nous ne survivrons pas à sa disparition.
Bravo au Festival pour l’espoir qu’il fait rayonner dans nos consciences.
Allain Bougrain-Dubourg, president de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Oiseaux en papier-maché créés par Grégoire Bonin. Réserve naturelle du Lilleau des Niges. Fier d’Ars. île de Ré. Charente Maritime. France.
Il fait partie de la famille Bougrain-Dubourg, originaire de Couesmes en Mayenne. Il est le fils de Patrice Bougrain-Dubourg (1920-2010), qui fut résistant puis député de Saône-et-Loire après la Libération, et de son épouse, née Edmée Bouire de Monier de Beauvallon, et le petit-fils du général Bougrain.
Il découvre la nature sur l’île de Ré où sa famille a une maison de vacances, et au Museum d’histoire naturelle de La Rochelle, étant pensionnaire au lycée Eugène-Fromentin durant sept années.
Passionné par la vie animale, il devient à douze ans le correspondant pour La Rochelle du club des Jeunes Amis des Animaux (J.A.A.) fondé par Jean-Paul Steiger (1943-2011); à cette époque, il est surtout passionné par les reptiles.
À dix-huit ans, au lendemain de ses études, il donne des conférences dans les écoles. Lauréat de la Fondation de la Vocation en 1969 et parrainé par Jean Rostand, il parcourt la France pendant six ans (de 1968 à 1974) pour présenter une exposition itinérante, le Pavillon de la Nature, qui vise à réhabiliter les animaux mal-aimés (reptiles, rapaces, puants, etc.).
À partir de 1973 il devient chroniqueur à la télévision sur ses sujets de prédilection, dans les émissions pour la jeunesse: 1,2,3, en piste, les mercredis de la jeunesse (avec Dorothée au printemps 1974), Un sur cinq (de septembre 1974 à 1978, sur Antenne 2); il rejoint l’émission Des animaux et des hommes en 1976 et mi-fugue mi-raison (les mercredis soirs de 1978 à 1980).
Dans les années 1980, il sera chroniqueur radio sur Europe 1 dans l’émission de Michel Drucker, Studio 1.
Le 7 avril 1981 son film documentaire Autopsie d’un sacrifice précède un débat sur la vivisection dans l’émission Les Dossiers de l’écran.
À partir de 1982 il produit lui-même des émissions : Terre des bêtes (le mercredi après-midi sur Antenne 2 de janvier 1982 à juin 1987), puis Entre Chien et Loup à partir de la rentrée 1987 (enregistrée en public, diffusée le samedi en fin d’après-midi, avec Laurent Cabrol et Michel Drucker comme chroniqueurs). En 1988, il crée l’émission Animalia diffusée le samedi et qui sera supprimée par la direction de France 2 en 1996.
Il est producteur-présentateur de l’émission Au nom de la faune (2000 à 2003) sur la chaîne Animaux, et producteur-réalisateur au sein de la société Nature Productions dont il est administrateur.
De septembre 2011 à juin 2014, il fait équipe avec la philosophe Élisabeth de Fontenay pour présenter l’émission de radio Vivre avec les bêtes sur France Inter.
De 1977 à 1981, il est chargé de mission pour la protection animale auprès de Pierre Méhaignerie, ministre de l’Agriculture.
Parallèlement, il est président de la Ligue pour la protection des oiseaux, association nationale reconnue d’utilité publique, depuis 1986.
Il devient vice-président de l’observatoire des marées noires en 2000, membre du Conseil national du développement durable, membre du conseil scientifique du parc naturel régional du Queyras, administrateur de l’école de chiens guides d’aveugles de Paris depuis 2004, conseiller auprès d’Océanopolis, coprésident du comité de rénovation du parc zoologique de Vincennes, administrateur du Muséum national d’histoire naturelle depuis 2006.
Depuis 2010, il est membre du Conseil économique, social et environnemental administrateur de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité.
En mars 1977, il réalise pour Antenne 2 à Blanc-Sablon au Canada le reportage dans lequel Brigitte Bardot lance un appel contre le massacre des bébés phoques. Il a participé en France à de nombreuses actions sur le terrain, en particulier contre la chasse : contre la chasse illégale au pigeon ramier pendant sa migration au col d’Organbidexka (Larrau – Pays basque) et au col de l’Escrinet (Ardèche), contre la chasse illégale de la tourterelle des bois au mois de mai dans le Médoc.
Une de ses dernières actions a été particulièrement médiatisée : en novembre 2015, Allain Bougrain-Dubourg, accompagné de journalistes, mène une opération dans les Landes pour libérer des pinsons pris aux pièges de braconniers présumés, la chasse aux pinsons étant interdite. Les chasseurs, qui se défendent de tout braconnage en invoquant la pratique de la chasse à l’alouette des champs qui elle est autorisée, interviennent, provocant une violente altercation avec Allain Bougrain-Dubourg et les journalistes. L’un des chasseurs, un homme armé d’une pelle et vêtu d’un slip a été l’objet de plusieurs détournements sur Internet. Les images de l’agression ont fait le tour du monde.
Lien internet :
Il a reçu de nombreuses distinctions : l’Ordre national du Mérite, décoration remise des mains de Jacques-Yves Cousteau (1989), par la suite Officier (1999) et la Légion d’honneur comme chevalier en 2005 puis officier en 2013.
De 1982 à nos jours, Allain Bougrain-Dubourg effectuera de très nombreuses publications et de très nombreux films.
Voir la liste sur wikipédia lien .
Biodiversité état des lieux et condition animale
Le déclin de la biodiversité est avéré. Mais peut-on mesurer la disparition des espèces ? En comprendre les raisons ? Envisager une résilience ? C’est à ces questions qu’Allain Bougrain Dubourg répondra en soulignant la nécessité d’établir des relations plus respectueuses avec l’animal.