J’ai grandi dans la campagne des terres froides du nord Isère. Dès mon plus jeune âge je m’intéresse de près à la nature qui m’entoure. Entourée de chats, chiens, lapins, chevaux… je me voue rapidement à un métier dans la nature et avec les animaux. J’oriente mes études dans le domaine de la protection de la nature. Après un BTS GPN, un licence pro spécialisé dans les milieux montagnards, je pars pour un master de documentaire animalier.

Les techniques de vidéos me permettent de faire passer des messages qui me tiennent à cœur. Je travail sur des sujets d’actualités pouvant avoir une entrée naturaliste et environnementale dont on ne parle pas assez.
A travers mes films, j’essaie d’amener le spectateur à observer comme si il était en affût. J’aime avoir de grands paysages avec un animal tout petit au milieu plutôt que de faire des gros plans. Je suggère la présence de l’animal.

Je suis passionnée de sport et de grands espaces. Mon terrain de jeu préféré : les montagnes de l’Oisans et des Ecrins ! Je peux rester des heures à observer les animaux libres et sauvages de ce milieu ! Je suis une montagnarde contemplative qui n’hésite pas a reculer face à un individu pour ne pas le déranger.

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Problémà’tiques environnementales (23 min)

La maladie de Lyme est présente en France depuis des années. Transmise par les tiques, elle est dangereuse. Poussée par ma curiosité naturaliste, je pars à la rencontre de spécialistes pour en apprendre plus sur le problème. Et si la solution se trouvait dans la Nature ?

Sensation.s (14 min)

Dans une forêt de gâtine, une jeune fille en quête d’elle-même fait la rencontre d’un esprit de la nature. Ensemble, ils vous embarquerons dans une aventure sensorielle qui mettra à contribution la vue, l’ouïe et le toucher. Au bout du chemin, Kami transmettra à la jeune fille un message important, que les adultes n’aurait pas dû oublier.

Samuel Ruffier est caméraman et réalisateur indépendant dans la Drome au pied du Vercors. Il s’intéresse tout particulièrement aux liens protéiformes qu’entretient l’Homme avec la Nature et conçoit la réalisation comme une forme de transmission développée aux moyens des techniques audiovisuelles. Fonctionnant au coup de cœur et à l’envie, chacun de ses films n’est qu’un prétexte pour parler du rapport entre l’homme et la nature. Il a réalisé de nombreux films pour le WWF, avant de travailler pour la télévision. Il fait parti de l’association Le gobie, un collectif de réalisateurs soucieux d’apporter un regard frais et créatif sur les sujets environnementaux qui occupent notre société. Entre autres projets, il travaille actuellement sur une mini-série de deux documentaires « Chiens Sauvages » pour ARTE, ainsi qu’à un documentaire de 52′ sur les saumons pour Le magazine La Salamandre et la chaine de télévision Ushuaia. La qualité de son travail a été récompensée par de nombreux prix en festival !

Marie Daniel et Fabien Mazzocco travaillent en duo depuis 11 ans. À leur actif, 13 films et plusieurs travaux en commun. Leur point de rencontre est la volonté de poser sur la nature un regard poétique et singulier, loin d’un formatage souvent induit dans le genre «documentaire animalier».

Après avoir suivi des études de biologie et d’écologie, Fabien rejoint l’IFFCAM, une école de cinéma animalier près de Poitiers. C’est dans cette école qu’ils se rencontrent avec Marie, qui de son côté, a une maîtrise en philosophie et un intérêt accru pour le documentaire de création.

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Régis Krieg-Jacquier, 60 ans, dans l’Ain depuis toujours. Naturaliste depuis le collège. Passionné d’Odonatologie (la science des libellules) depuis 2005. Coordinateur départemental de l’Ain au Groupe de recherche et de protection des Libellules Sympetrum, et membre du groupe Opie-odonates qui a succédé à la Société française d’odonatologie en 2019. Il interviendrait après la diffusion du film et il répondra à vos questions.

L’appel des libellules (54 min)

Plongez dans le monde des libellules et découvrez ces véritables sentinelles de l’eau dans le dernier film de Marie Daniel et Fabien Mazzocco..

« On les appelle Petite Nymphe au corps de feu, Cordulie splendide, Déesse précieuse ou encore Agrion joli…

Derrière ces noms mystérieux, se cachent des êtres merveilleux. Derrière ces noms se cachent aussi des espèces en danger.

Ce sont les demoiselles et les libellules. Tour à tour bêtes des profondeurs, prédatrices farouches et danseuses de haut vol, les libellules sont des êtres multiples dont la vie est aussi fascinante qu’inquiétante !

Nous intéresser à leur cas nous emmène dans une enquête au long cours où nous prenons peu à peu conscience du lien qui nous unit à elles. »

Rémi Masson est né au cœur des Alpes, à Annecy, en 1983.
Depuis plus d’une vingtaine d’années il explore les eaux douces de sa région natale pour en révéler par l’image les beautés cachées. Par choix, il plonge exclusivement en apnée.

Ses images sont publiées régulièrement dans des revues telles que GEO, BBC Wildlife Magazine, La Recherche, Der Spiegel, Le Figaro magazine, Science et Vie, Terre sauvage, La Salamandre, Plongeurs International, Alpes Loisirs…
Son travail a été récompensé par plus d’une vingtaine de prix dans des concours photos internationaux, notamment au prestigieux concours « European Wildlife Photographer of the Year » où il obtient le 1er prix catégorie The Underwater world en 2014.

Il a participé également, en tant que cadreur et/ou intervenant, à la réalisation de différents documentaires TV pour les chaines ARTE, TF1, France 5, France 4, France 3, NHK Japon, National geographic, la BBC…

Ses plongées dans des milieux souvent peu explorés sont aussi l’occasion d’en apprendre plus sur le comportement de certains poissons d’eau douce.
Il est ainsi à l’origine, en collaboration avec le chercheur Frédéric Santoul de l’Université de Toulouse, de la première étude scientifique sur le phénomène des rassemblements de silures dans le fleuve Rhône, plus importante masse de poissons d’eau douce réunis jamais décrite.

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Le retour du silure (52mn)

Cadreur subaquatique et intervenant dans le documentaire « Le retour du silure » (52 min).
Réalisation : Bertrand Lenclos.
Production : Nokill.
Diffusion : Seasons (Canal +).

De superbes images pour servir un documentaire qui va au-delà des préjugés et fait le point des connaissances scientifiques actuelles sur l’espèce.

France Terre Sauvage – L’eau vive (86 min)

1 an de tournage et 3 guides pour vous faire découvrir la richesse de nos eaux douces des plus hauts sommets alpins au plus profond des rivières souterraines.
Frédéric Swierczynski : plongeur spéléo de l’extrême, Roberto Epple : philosophe et gardien des fleuves et rivières et Rémi Masson : plongeur photographe, vous emmènent à la découverte de la face méconnue des eaux douces françaises et des créatures qui y vivent.

• Sélection officielle du Festival des créations télévisuelles de Luchon 2021.

Né en région parisienne en 1985, Julien Guéraud a suivi des études à EICAR l’école internationale de création audiovisuelle et de réalisation à Paris.

À la fin de l’année 2017, il part à Dakar, Cotonou, Kigali et Ouagadougou. Il travaille comme chef opérateur sur la série documentaire Bons Baisers d’Afrique pour les chaines TV5Monde et Voyage. Cette immersion de 4×52 minutes au contact des habitants des grandes villes francophones du continent, est l’occasion de montrer l’image d’une Afrique urbaine en plein essor, mêlant tradition et modernité.

Toujours en train de jongler entre ses 2 casquettes de réalisateur et de chef opérateur, il réalise Brain Sport, un web documentaire pour 6play sur le monde curieux du speedcubing. Des adolescents du monde entier se réunissent tous les 2ans pour des compétitions où ils doivent résoudre un rubik’s cube le plus rapidement possible. Le record actuel est de 3’47 secondes…

Fasciné par le son, il écrit La quête du silence, un documentaire de 52mn produit par Mona Lisa et diffusé sur Ushuaïa TV. Cette expérience de plus de 2ans avec l’audionaturaliste Boris Jollivet va le marquer et lui donner l’envie de creuser des thématiques liées à l’environnement sonore.

En ce moment, comme Julien ne sait toujours pas venir à bout du fameux casse-tête aux faces multicolores, il travaille plutôt sur un documentaire qui retrace l’évolution de la prévention des risques en montagne en France depuis les années 70.

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La quête du silence (52mn)

Connaissez-vous un endroit où l’on n’entend ni voiture, ni moteur, ni aucune voix, même en tendant bien l’oreille pendant 24h ? Les zones sans pollution sonore deviennent extrêmement rares. Il n’en resterait qu’une cinquantaine à travers le monde. Et en France, personne ne sait s’il en reste seulement une.

C’est au travers de mes longues balades et mes voyages que j’ai développé une passion pour la nature. La photo, puis le cinéma nature sont devenus rapidement un moyen d’expression. Mes études dans l’environnement et le tourisme m’ont amené à rentrer à l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute). Actuellement étudiant, j’ai lancé mon activité de cinéaste nature avec plusieurs projets de films nature en France et en Europe.

Films réalisés:
2019 – Quand la terre avala la mère –
2019 – Eliott et les Loups – 45 minutes
2018 – Une Histoire de Regards – 11 minutes (sélection au Milano Montagna festival et au leggimontagna)
2018 – Comme un Appel – 7 minutes
2018 – Portraits de paysages – 30 minutes
2017 – Quatre saisons aux Monédières – 10 minutes
2017 – Pouce ton sac ! – 30 minutes

Exposition photo:
2018 – Jardin des plantes d’Orléans pour les « 24h de la biodiviversité »

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Hugo et Nathan. Nathan et Hugo. Les deux frères Braconnier parlent de leur passion d’une même voix. Ils sont tombés tous les deux dans la bassine de la nature dès leur plus jeune âge grâce à leurs parents, agriculteurs à Soudan (en Loire Atlantique). Chevilles ouvrières du Festival international du film ornithologique (Fifo) de Ménigoute, leur métier, c’est le cinéma animalier. En tant que cadreurs (à la caméra) essentiellement. Âgés aujourd’hui de 30 ans (Hugo) et 27 ans (Nathan), ils ont parcouru le monde, collaborant à des documentaires pour National Géographic, Arte ou France 5.

Et un jour, ils se sont dit qu’ils pourraient aussi parler de leur « chez eux ». De réaliser un film, scénario et images, dans un cadre qui est celui de leur enfance, à deux pas de la ferme familiale. Ce serait Fort Carac’terres. Ça tombait bien, il y a à Bougon un bocage préservé, alimenté en eau par des résurgences, sortes de puits naturels amenant le précieux liquide à jaillir, arrivant des entrailles de la terre. Ainsi naît la petite rivière Bougon, à quelques centaines de mètres du bourg éponyme

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Fort Carac’Terre (56mn)

Fort Carac’Terre, c’est l’histoire d’une terre capricieuse du bocage de Bougon. En adoptant le point de vue de la terre, nous partons à la découverte d’un milieu où se mêlent activités agricoles et vie sauvage. Le bocage a été forgé au fil des années par les agriculteurs pour répondre aux besoins de leur bétail. Les prairies nourrissent les vaches, les haies permettent de les parquer et les mares de les abreuver. Au rythme des humeurs de la terre, suivez la métamorphose de ce milieu, entre sécheresses et inondations, découvrez la diversité de ce paysage et de ceux qui l’habitent.