- Biographie :

Très jeune, muni d’un appareil photo réflexe, je participe à des stages de formation photo en Vanoise. La passion de la photographie ne me lâchera plus.
J’affectionne les photos de paysage avec du relief mais aussi de faune et de flore. Le Bugey, mon camp de base, n’a pas de limite, je n’ai pas fini de découvrir ses multiples facettes naturelles et sauvages. Mes escapades me conduisent toujours également vers d’autres coins préservés des Alpes.
Émerveillé par l’infiniment petit et plus récemment par l’infiniment grand, je découvre les photos de nuit, avec la voie lactée et ses milliers d’étoile, mais aussi avec les aurores boréales, un phénomène surprenant et rare sous la latitude du Bugey.
L’évolution du numérique, matériel et logiciel, m’a permis d’améliorer la qualité de mes photos, mais aussi de proposer sur un autre support des vidéos. Tout naturellement, Je commence à exposer et à montrer ceux-ci, fruit de mes observations multiples et variées que nous offrent la nature.
Auprès d’amis bénévoles et passionnées du Plateau d’Hauteville, j’aide activement chaque année à la mise en place du Festival Nature Ain.
- Film :
Kp8+ en VALROMEY* - Aurore boréale en plein Bugey
Au cinéma NOVELTY le Ve 20h30, le Sa 17h00 et le Di 17h00 – Durée : 10 mn
Émerveillé par l’infiniment petit et l’infiniment grand, je découvre les photos de nuit étoilée avec les aurores boréales, un phénomène surprenant et rare sous la latitude du Bugey. « Kp8+ en Valromey » est le fruit d’une nuit passée entre rêve et réalité.
* Le kp-index est un indicateur d’activité auroral global sur une échelle de 0 à 9.
- Histoire de cette nuit irréelle
Tout commence le soir du 10 octobre, une alerte Kp8+ est présentée sur mon application. Ni une ni deux, je prends mon matériel et des affaires chaudes. Je prends soin de paramétrer mon appareil photo (check-list pour ne rien oublier), dans le noir c’est plus difficile.
Au lieu-dit « les Plânes », au nord du Valromey, je vois bien un ciel rosé avec quelques nuages, je prends une première photo de 15 secondes, l’aurore est bien là. Seul le capteur d’un APN est capable de restituer les couleurs. Je préviens mon ami Mickaël, qui ne pourra me rejoindre.
Je fonce au Grand Colombier, je prends vite des photos avant d’être submergé par les nuages. Je redescends un peu, l’aurore est resplendissante avec quelques nuages épars.
Malheureusement, c’est vite le déluge, je patiente un peu, il fait nuit noire. Je mets le réveil des fois que je m’endorme. Il est 1h20, je m’échappe du massif du Grand Colombier, les nuages restent trop accrochés.
Je reprends la descente vers Virieu le Petit, la route est encombrée de branchage, causé par un fort coup de vent de la veille. Tout en conduisant avec précaution, je réfléchi où je pourrai bien me rendre pour trouver une éclaircie et ainsi revoir l’aurore. Je me mets aussi à rêver de faire comme les photographes des pays nordiques qui utilisent la surface de l’eau pour voir le reflet des aurores. …
… Il est maintenant 1h50, j’arrive au bord d’un plan d’eau au nord du Valromey, le ciel est rosé, je prends une première photo, je n’en croix pas les yeux, l’aurore est puissante. Des nuages épars, sans pluie, me laissent un répit d’une heure pour prendre une série de photos.
Il est 3 heures 20, je tente une photo près de Brénod, en vain, idem vers Corcelles, ce n’est pas mieux, le ciel est trop bouché. Je décide de rentrer à Plateau d’Hauteville, lieu où je réside. Les nuages deviennent épars, je reprends quelques photos, l’aurore boréale est encore perfectible. Il est 4h45 je décide d’aller me coucher.
Rêve ou réalité, je ne suis pas près d’oublier… Avant de m’endormir le doute me prend, les photos sont-elles nettes. Il faut faire le réglage manuellement sur une étoile, ce n’est pas simple dans le noir …
Ce sera finalement une belle réussite et une belle aventure que je décide de partager avec vous.