Didier Fleurantin est né en 1957.
Une adolescence impatiente lui fait déserter très tôt une scolarité sans éclat.
La magie du dessin est déjà là depuis l’enfance.
Petits boulots et sacs à dos, vagabond sans lendemain, semeur d’arbres et ouvrier de pépinière, dessinateur topographe, jardinier à vie et luthier amateur, promeneur cueilleur, il essaie sans cesse sans jamais devenir…
Au début des années 2000, il ouvre en Savoie un atelier de graphisme, dessin, peinture, infographie et web-design.
Il expose régulièrement dans les Alpes, Bourg Saint Maurice, Meribel, La Plagne, Val d’Isère, Les Arcs, Aime, Moutiers, Albertville, Chambéry, Grenoble, Annecy, etc.
Son travail ne relève pas d’un courant d’art, d’une mode ou d’un concept, mais semble spontané, sans préméditation. Ses peintures et dessins selon lui, expriment la floraison de l’attention libre et silencieuse, les turbulences de l’amour, la magie et l’éternelle beauté de ce monde.
Son art simple et solaire pourrait être un fragment d’enchantement de l’esprit humain.
Un graphisme lumineux, particulier et reconnaissable traverse son oeuvre, son geste redessine le mystère sur l’écorce des arbres, la tranquille transparence des êtres, l’aboiement du chevreuil dans le silence du soir, songe et méditation enveloppe comme une brume des envies de pays lointains, de peuples inconnus …
C’est tout à la fois une célébration, une floraison et une méditation graphique, une interprétation paisible des apparences du réel, une relation constante et fragile avec l’insaisissable, enfin, c’est également une trame essentielle de sa propre vie.
La forêt s’est installée depuis quelques années sur le papier blanc, graine et germination, automne et printemps, bois mort et sentinelle de géant.
Les arbres consciences de cette vaste planète invitent au respect silencieux, il n’y a pas là d’enseignement, aucun concept, aucune méthode, les explications de ces dessins, verbales ou littéraires, semblent se faner sitôt énoncées.