Photographe amateur de nature de longue date, tout d’abord orienté vers les zones intertropicales, avec en particulier des reportages anciens parus dans de nombreuses revues sur le Babiroussa, animal rarissime de Sulawesi ( dossier sur mon site), je m’oriente depuis peu vers les régions polaires. J’ai eu l’opportunité de partir avec Benoist Clouet cet hiver sur le seul bateau naviguant dans les fjords du Spitzberg à cette époque. Par un froid intense, nous avons pu appréhender les lumières tantôt laiteuses , tantôt très contrastées de ces courtes journées hivernales. Ce reportage vient de faire l’occasion d’une parution dans le magazine suisse » ANIMAN- les beautés du monde » numero 202. Ma spécialité serait une certaine réactivité pour tous les mouvements animaux en essayant de valoriser les attitudes et les lumières dans l’action. Deux de mes images ont été primées au festival de Montier en der et festival de Vourles dans ma région. Ma démarche actuelle est de tenter de faire partager de façon plus large ma passion et c’est pourquoi je propose pour la première fois une exposition.
Je vous propose aussi un dossier très ponctuel sur la dure vie des parents macareux sur les iles Farnes . Présent aux Farnes islands en juin cette année , j’ai été très surpris d’observer la difficulté qu’avaient les macareux pour acheminer le repas pour les poussins dans les terriers creusés à même le sol. En effet nichent aussi à cet endroit les mouettes rieuses qui ne plaisantent pas et n’hésitent pas à bousculer, piquer de leur bec en plein vol ou à l’atterrissage les pauvres macareux qui perdent tout ou partie de leur pêche avant de pouvoir pénétrer à l’abri de leur terrier. Il peut en nageant sous l’eau attraper et transporter jusqu’à trente poissons , des lançons en général. Un seul œuf par couple et par an déposé à un mètre sous terre en moyenne. le jeune sera nourri pendant quarante jours ( si les mouettes le veulent bien…). Les parents l’abandonnent alors et ce n’est qu’après une semaine de jeune qu’il sera capable de sauter de la falaise pour se nourrir à son tour seul en mer . Les macareux vivent toute l’année en pleine mer , en dehors de la période de reproduction.