Maxime CROZET

Photographe  Carnet de voyage

Biographie

Né en 1985, Maxime Crozet est technicien audiovisuel de formation. C’est avec une grande soif d’évasion et d’ailleurs qu’il quitte la France en Septembre 2007, porté par un projet personnel: voyager autour du monde en se déplaçant au maximum par la voie terrestre. Il sillonne l’Europe, l’Asie, l’Océanie et ne rentrera en France que deux ans plus tard. Début 2011, Maxime décide de reprendre l’aventure avec toujours pour fil conducteur: la route. Il traverse à nouveau l’Europe, puis le Proche-Orient et effectue le tour du continent africain durant seize mois, avant de retourner en douceur vers la France. Depuis, il poursuit ses voyages vers des horizons divers, parfois durant de longs mois sans interruption.

Durant ses riches périples, il collecte de nombreux portraits de ses rencontres. C’est d’un regard sensible, ouvert sur d’autres cultures, d’autres façons de vivre, d’autres langages et d’autres croyances qu’il nous livre tels quels ces instants de vérité. En privilégiant la rencontre, il place ainsi l’homme au cœur de sa démarche. C’est au cours de ses nombreux voyages que sa passion pour la photographie s’est développée, jusqu’à prendre une place centrale dans sa manière d’explorer le monde.

Lien internet :
Page Facebook :

Livres

  • Frontières d’Europe (2016)
  • Regards d’errance – Voyage en Visages (2014)
  • Portraits d’Afrique (2015)
Maxime Crozet Portrait d’Afrique
Maxime Crozet Regard d’Errance
Maxime Crozet Frontières d’Europe

Galerie

Xinjiang, identités en sursis

Aux confins nord-ouest de la Chine se révèle l’immense province du Xinjiang (littéralement: « nouvelle frontière »), plus rarement appelé Turkestan oriental. Jusqu’à peu, cette région était majoritairement peuplée d’Ouïghours, un peuple turcophone et musulman sunnite; mais également de Kazakhs, Hui, Kirghizes, Mongols, Tadjiks et autres minorités venues d’Asie Centrale. Les Hans (ethnie chinoise majoritaire), arrivés par millions ces dernières décennies, représentent désormais plus de 40% de la population locale. Les efforts de la Chine, pour étouffer un mouvement séparatiste et siniser ses régions frontalières, ont transformé le Xinjiang en un vaste laboratoire de contrôle social et de surveillance intérieure. Il est presque impossible de se déplacer dans la région sans ressentir le regard implacable des autorités.

A la recherche de nouvelles frontières dans les oasis qui ponctuent l’ancienne route de la soie, par-delà les espaces vides et solitaires, j’ai rempli ma mémoire de ces horizons aux visages découverts. Dans les ruelles du vieux Kashgar, au cours d’une partie de Bouzkashi (jeu de « l’attrape chèvre ») ou encore lors d’un mariage traditionnel tadjik, je me suis laissé porter par les différentes expressions en quête d’harmonie… laissant aux lisières des déserts, des steppes et des sommets enneigés de l’Asie centrale, quelques empreintes intimes de peuples en déclin face à une nouvelle révolution culturelle en marche.