Gérard Morel, j’ai 61 ans j’habite Ambérieu en Bugey ou j’étais employé à la SNCF comme conducteur de train.
Je fais partie de l’Association Patrimoine et Famille du Lyonnais qui a pour objet de faire des recherches sur différents aspect de la vie lyonnaise à différentes époques (personnages, institutions, quartiers, …) avec comme finalité la présentation de nos travaux sous forme de conférences et la publication d’ouvrages.
Pour ma part je m’intéresse aux mariniers du haut Rhône au 18ème siècle, c’est d’ailleurs dans le cadre de ces recherches que j’ai “rencontré” le loup dans des actes de sépulture de personnes ayant été attaquées par le canidé.
Ces recherches sur les mariniers m’ont permis d’animer plusieurs conférences se rapportant à la batellerie comme :
- Gabelle et transport du sel à destination des greniers de Lyon et du Bugey », marchandises circulant sur le Rhône et la Saône destinées aux marchés Lyonnais au 18ème siècle, batelerie de quai à Lyon,
- Les péages sur la Saône et le Rhône au 18ème siècle, etc.
Je participe aussi à l’animation d’atelier aux Archives municipales de Lyon lors des semaines de la généalogie ou j’ai abordé plusieurs thèmes permettant d’apporter des connaissances sur nos ancêtres en utilisant différents types d’archives. (Documents de justice d’ancien régime, actes de notaires, reconstitution du parcours militaire d’un combattant de la grande guerre, …)
AU LOUP !!!
Le loup dans l’Ain, entre légendes et réalités
Depuis que le loup est réapparu en France en 1992, sa présence suscite débats et controverses. Alors, comment nos ancêtres vivaient ils cette proximité avec le prédateur quand celui-ci peuplait en nombre nos campagnes ?
C’est par le prisme régional, celui des pays de l’Ain que l’on va appréhender cette réalité.
Dans ce département de plaines et de montagnes, les archives portent témoignages des méfaits du loup.
Elles signalent la colère des paysans, quand le bétail succombe sous les crocs du carnassier.
Elles laissent deviner l’effroi quand la bête devenue féroce, délaisse l’agneau pour croquer le berger.
Elles montrent enfin la terreur que suscite la bête enragée semant carnage et désolation sur son passage.
Aujourd’hui près d’un siècle après son éradication le canidé est de retour dans notre pays, en particulier dans l’arc alpin.
Alors d’où vient-il et quels sont les raisons qui ont permis sa réintroduction ?
Un jeune loup, surnommé Ligabue, nous apportera la réponse à ces questions.
