René de VOS 70 ans,
Sociologue « atterré », Docteur en philosophie,
A effectué toute sa carrière d’enseignant en sociologie et économie politique au Centre d’Enseignement et de Recherche de Cluny de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers et à l’Institut Mécanique et Environnement de Chambéry.
Depuis toujours partisan de la Révolution Permanente et adhérent de la première heure à l’association ATTAC.
Absolument convaincu que la sauvegarde du vivant ne peut s’envisager qu’avec la disparition du capitalisme et du productivisme.
L’EAU, BIEN COMMUN DE L’HUMANITE
Acquitter une facture d’eau, c’est conférer à l’eau une valeur marchande. Cette attitude est en totale contradiction avec la fonction de l’eau dans la composition du vivant. L’eau est, en effet, un élément constitutif absolument indispensable au vivant : tout ce qui vit ne vit que grâce à l’eau. En ce sens, l’eau ne peut avoir de valeur marchande : elle n’est que pure valeur d’usage commune à tout le vivant. La cupidité des hommes veut tirer profit d’un tel commun. C’est à une réflexion sur les communs et les inégalités sociales que conduisent les questions que l’on peut poser à propos de l’eau.
